Suivi de l’évolution du profil de la COVID-19
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Alors que les autorités nord-américaines envisagent de relancer l’économie, le Dr John Whyte, médecin-chef de WebMD a déclaré, lors de la conférence téléphonique organisée par BMO Marchés des capitaux cette semaine, qu’il sera essentiel de mener des tests à très grande échelle pour comprendre l’évolution du profil de la COVID-19.
Citant un rapport de la Fondation Rockefeller, qui a pour mission de promouvoir le bien-être de l’humanité dans le monde entier, le Dr Whyte a indiqué qu’il faudra porter les tests de dépistage à quelque 30 millions par semaine. En comparaison, ce sont 3 millions de tests qui ont été effectués depuis l’éclosion de la pandémie.
« Les tests demeurent une préoccupation majeure, nous devons vraiment augmenter le nombre de tests effectués », indique le Dr Whyte, qui était le directeur des affaires professionnelles et de l’engagement des intervenants au centre d’évaluation et de recherche sur les médicaments de la USFDA avant de se joindre à WebMD. « Pouvons-nous atteindre 30 millions de tests par semaine d’ici juin? Je ne suis pas certain. Mais commençons à réfléchir à la façon de les utiliser à plus grande échelle », a-t-il dit.
Bilan mondial
À l’échelle mondiale, plus de 3 millions de cas de la maladie à coronavirus et plus de 200 000 décès causés par la maladie ont été enregistrés.
Au Canada, 46 898 cas et 2 560 décès ont été enregistrés, mais les données récentes montrent que la propagation du virus ralentit et que le bilan des morts a augmenté de moins de 10 % par jour au cours des neuf derniers jours consécutifs.
« Donc, nous observons vraiment un aplatissement de la courbe ou, comme certains disent, un écrasement de la courbe, explique le Dr Whyte. Les progrès sont donc énormes au Canada pour ce qui est du nombre d’infections et de cas. »
Aux États-Unis aussi, tout porte à croire que la propagation du virus a ralenti, quoique les chiffres varient d’un État à l’autre et même d’une ville à l’autre. Lundi, le pays signalait près d’un million de cas de COVID-19 et plus de 55 000 décès, dont plus de la moitié est concentrée dans les foyers de propagation que sont New York, le New Jersey, le Massachusetts, l’Illinois et la Californie.
Quelque 40 % des Américains disent maintenant connaître quelqu’un qui a été déclaré positif au virus ou qui pense avoir eu la maladie, et 10 % rapportent connaître quelqu’un qui est décédé des complications de la maladie.
Relance
« Nous entendons beaucoup parler de relance, explique le Dr Whyte, en soulignant certaines différences entre le Canada et les États-Unis. Mais la réalité est que certaines mesures d’éloignement physique seront probablement en place pendant tout l’été. Pas comme les mesures actuelles, mais quand même certaines mesures. »
Michael Pence, le vice-président des États-Unis, a déclaré publiquement que le virus serait probablement chose du passé d’ici le 25 mai (Memorial Day).
Selon le Dr Whyte, pour un quelconque retour à la normale, il faudra que les tests effectués soient élargis et plus efficaces, et il y a des signes de progrès à cet égard.
Nous disposons maintenant d’un test de salive pour diagnostiquer le coronavirus qui, d’après les experts de la santé, est aussi précis que les échantillons prélevés par écouvillonnage nasal. Les autorités ne savent pas encore si la présence d’anticorps dans l’organisme d’une personne signifie que cette personne est immunisée, mais le Dr Whyte s’attend à ce que cette hypothèse soit prouvée quand plus de données auront été évaluées.
Il affirme qu’il est plus probable qu’improbable que nous développions une certaine immunité après avoir contracté l’infection.
Retour au travail
Les entreprises sont suffisamment encouragées par le déclin des taux d’infection pour commencer à parler sérieusement de l’allure qu’un retour à la normale pourrait prendre, particulièrement en ce qui concerne l’utilisation des locaux pour bureau. Les bureaux devront-ils être réaménagés? Est-ce que le chauffage et la climatisation auront besoin d’être revus? Les entreprises devraient-elles envisager des façons de décaler le travail des employés au bureau?
Selon le Dr Whyte, la santé mentale des gens et le fait qu’ils se sentent en sécurité lorsqu’ils reprennent leurs fonctions et leur routine quotidienne sont tout aussi importants que le fait de se tourner vers la science pour protéger la santé physique des gens.
« J’ai bon espoir que nous allons trouver une stratégie de relance. Nous en discutons dans le contexte d’une approche scientifique fondée sur le risque. »
Bio en anglais.(..)
Voir le profil complet >Alors que les autorités nord-américaines envisagent de relancer l’économie, le Dr John Whyte, médecin-chef de WebMD a déclaré, lors de la conférence téléphonique organisée par BMO Marchés des capitaux cette semaine, qu’il sera essentiel de mener des tests à très grande échelle pour comprendre l’évolution du profil de la COVID-19.
Citant un rapport de la Fondation Rockefeller, qui a pour mission de promouvoir le bien-être de l’humanité dans le monde entier, le Dr Whyte a indiqué qu’il faudra porter les tests de dépistage à quelque 30 millions par semaine. En comparaison, ce sont 3 millions de tests qui ont été effectués depuis l’éclosion de la pandémie.
« Les tests demeurent une préoccupation majeure, nous devons vraiment augmenter le nombre de tests effectués », indique le Dr Whyte, qui était le directeur des affaires professionnelles et de l’engagement des intervenants au centre d’évaluation et de recherche sur les médicaments de la USFDA avant de se joindre à WebMD. « Pouvons-nous atteindre 30 millions de tests par semaine d’ici juin? Je ne suis pas certain. Mais commençons à réfléchir à la façon de les utiliser à plus grande échelle », a-t-il dit.
Bilan mondial
À l’échelle mondiale, plus de 3 millions de cas de la maladie à coronavirus et plus de 200 000 décès causés par la maladie ont été enregistrés.
Au Canada, 46 898 cas et 2 560 décès ont été enregistrés, mais les données récentes montrent que la propagation du virus ralentit et que le bilan des morts a augmenté de moins de 10 % par jour au cours des neuf derniers jours consécutifs.
« Donc, nous observons vraiment un aplatissement de la courbe ou, comme certains disent, un écrasement de la courbe, explique le Dr Whyte. Les progrès sont donc énormes au Canada pour ce qui est du nombre d’infections et de cas. »
Aux États-Unis aussi, tout porte à croire que la propagation du virus a ralenti, quoique les chiffres varient d’un État à l’autre et même d’une ville à l’autre. Lundi, le pays signalait près d’un million de cas de COVID-19 et plus de 55 000 décès, dont plus de la moitié est concentrée dans les foyers de propagation que sont New York, le New Jersey, le Massachusetts, l’Illinois et la Californie.
Quelque 40 % des Américains disent maintenant connaître quelqu’un qui a été déclaré positif au virus ou qui pense avoir eu la maladie, et 10 % rapportent connaître quelqu’un qui est décédé des complications de la maladie.
Relance
« Nous entendons beaucoup parler de relance, explique le Dr Whyte, en soulignant certaines différences entre le Canada et les États-Unis. Mais la réalité est que certaines mesures d’éloignement physique seront probablement en place pendant tout l’été. Pas comme les mesures actuelles, mais quand même certaines mesures. »
Michael Pence, le vice-président des États-Unis, a déclaré publiquement que le virus serait probablement chose du passé d’ici le 25 mai (Memorial Day).
Selon le Dr Whyte, pour un quelconque retour à la normale, il faudra que les tests effectués soient élargis et plus efficaces, et il y a des signes de progrès à cet égard.
Nous disposons maintenant d’un test de salive pour diagnostiquer le coronavirus qui, d’après les experts de la santé, est aussi précis que les échantillons prélevés par écouvillonnage nasal. Les autorités ne savent pas encore si la présence d’anticorps dans l’organisme d’une personne signifie que cette personne est immunisée, mais le Dr Whyte s’attend à ce que cette hypothèse soit prouvée quand plus de données auront été évaluées.
Il affirme qu’il est plus probable qu’improbable que nous développions une certaine immunité après avoir contracté l’infection.
Retour au travail
Les entreprises sont suffisamment encouragées par le déclin des taux d’infection pour commencer à parler sérieusement de l’allure qu’un retour à la normale pourrait prendre, particulièrement en ce qui concerne l’utilisation des locaux pour bureau. Les bureaux devront-ils être réaménagés? Est-ce que le chauffage et la climatisation auront besoin d’être revus? Les entreprises devraient-elles envisager des façons de décaler le travail des employés au bureau?
Selon le Dr Whyte, la santé mentale des gens et le fait qu’ils se sentent en sécurité lorsqu’ils reprennent leurs fonctions et leur routine quotidienne sont tout aussi importants que le fait de se tourner vers la science pour protéger la santé physique des gens.
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