Le point de vue du consul général du Canada sur les prochaines étapes de l’ACEUM
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En octobre de l’an dernier, après plus d’une année de pourparlers, les États-Unis, le Mexique et le Canada ont convenu d’une entente de principe en vue de remplacer l’ALENA. L’Accord États-Unis–Mexique–Canada (appelé Accord Canada–États-Unis–Mexique [ACEUM] au Canada et T-MEC au Mexique) n’a rien d’une reformulation globale de l’ALENA, mais comporte des modifications majeures pour les constructeurs automobiles et les agriculteurs. Cet accord demeure valide pendant 16 ans et est assorti d’une réévaluation et d’une renégociation facultative tous les six ans (un résultat favorable porteur d’une certitude commerciale relativement à la clause crépusculaire de cinq ans discutée à l’origine).
L’accord doit être ratifié par les organes législatifs des trois pays, de sorte que l’incertitude plane sur les incidences de sa version finale.
Nous avons récemment rencontré John Cruickshank, consul général du Canada aux États-Unis à Chicago, afin de discuter des conséquences pratiques de l’accord et des effets auxquels les entreprises doivent s’attendre vu l’état de préparation actuel.
BMO : Quelles modifications ont été apportées pour rendre l’ALENA plus en phase avec la conduite des affaires au 21e siècle?
John Cruickshank : L’ACEUM comporte neuf nouveaux chapitres et couvre les défis commerciaux d’aujourd’hui auxquels le monde des affaires est confronté, notamment le commerce électronique sur lequel les entreprises comptent de plus en plus. L’accord a permis la modernisation complète d’un certain nombre de processus, qui ont une incidence importante sur les entreprises et leurs activités commerciales.
Par exemple, le chapitre sur les procédures portant sur le pays d’origine a été entièrement actualisé et dorénavant, la vérification et la certification de l’origine peuvent se faire par voie électronique et éliminent ainsi l’usage des formulaires papier. Des modifications de ce genre vont éventuellement contribuer à réduire les coûts et la durée du transport transfrontalier. De plus, le nouvel accord devrait accroître les perspectives des PME [petites et moyennes entreprises] appartenant à des groupes sous-représentés et favoriser un commerce plus inclusif. Le Canada en a fait l’une de ses plus importantes priorités. Celles-ci englobent les entreprises appartenant à des femmes, à des peuples autochtones, à des jeunes et à des minorités, de même que les entreprises en démarrage et les PME agricoles et rurales.
Vous avez mentionné le commerce électronique parmi les nouveaux chapitres contribuant à moderniser l’ALENA. Quelles sont les conséquences de l’ACEUM sur le commerce électronique?
L’économie numérique a complètement transformé la façon dont le commerce se déroule et les occasions de croissance économique se créent. Ce chapitre et l’accord dans son ensemble tiennent compte de cette nouvelle réalité. Il s’ensuit pour les entreprises un certain nombre de garanties qui étaient absentes de l’ALENA original.
Par exemple, l’accord prévoit un engagement à ne pas appliquer de droits aux produits transmis par voie électronique et des dispositions visant la protection des renseignements personnels – les entreprises n’auront pas l’obligation de fournir les codes sources exclusifs aux autorités gouvernementales et de recourir à des serveurs locaux pour le stockage des données.
Une autre actualisation qui favorisera le développement du commerce électronique, c’est l’augmentation du seuil de la valeur des expéditions de volumes minimaux, ce qui signifie que le Canada haussera la valeur minimale d’un chargement importé assujetti à la perception des droits de douane et aux documents douaniers. L’accès au commerce transfrontalier se verra ainsi facilité pour un plus grand nombre d’entreprises, principalement des PME et des entreprises qui vendent des produits en ligne.
Nous savons que nos clients adaptent leurs plans commerciaux et leurs stratégies d’affaires de façon à tenir compte autant que possible des changements à venir. Quelles sont les idées fausses les plus répandues qui entourent le nouvel accord?
Tout d’abord, il est important de se rappeler que le « nouvel ALENA » n’a pas encore été officiellement signé. L’accord doit à présent être ratifié par les gouvernements des trois pays. Tant que le nouvel accord ne sera pas mis en application, l’ALENA dans sa forme actuelle demeure en vigueur.
Une autre idée fausse laisse entendre que le nouvel accord commercial a réglé les questions en suspens touchant les tarifs prévus à l’article 232. Comme vous le savez, les États-Unis imposent depuis juin 2018, des tarifs douaniers de 25 % sur la plupart des importations de produits d’acier et de 10 % sur les importations de produits d’aluminium en provenance du Canada. Le gouvernement du Canada a riposté par des contre-mesures d’un montant égal, ainsi que l’ont fait les autres pays frappés par l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis, y compris le Mexique et l’Union européenne. Le nouvel accord ne règle rien de cela.
En réplique à ces tarifs douaniers, nous avons des clients qui cherchent à modifier les intrants de leur chaîne d’approvisionnement et à diversifier les pays d’origine si possible, et dans certains cas à obtenir du crédit afin d’alléger le fardeau financier. Selon vous, quelle incidence les tarifs douaniers auront-ils sur les entreprises et comment vont-elles faire pour les gérer?
Pour le moment, les entreprises subissent une perte de compétitivité à cause des tarifs douaniers et l’augmentation des coûts qui s’y rattachent. Nos produits nord-américains sont concurrentiels sur le marché mondial en raison de la nature intégrée de leur fabrication, de l’innovation et des moyens mis en œuvre pour garder des coûts peu élevés. L’imposition actuelle des tarifs douaniers nuit aux entreprises des deux côtés de la frontière et incite les acheteurs étrangers à se tourner vers des fournisseurs à meilleur prix. Une fois cette part de marché perdue, les produits fabriqués en Amérique du Nord pourraient ne pas pouvoir la récupérer, ce qui accroîtra d’autant plus le tort causé au Canada et aux États-Unis.
À l’heure actuelle, nos secteurs de l’acier et de l’aluminium sont fortement intégrés : le Canada achète beaucoup plus d’acier américain que tout autre pays au monde, ce qui représente 50 % des exportations des États-Unis. La valeur des deux tiers des exportations de produits d’aluminium des États-Unis est destinée au Canada ou au Mexique. Toutefois, pour garder des coûts peu élevés, les entreprises canadiennes et américaines devront aussi se trouver de nouveaux acheteurs et fournisseurs.
Des emplois ont déjà été supprimés, et plusieurs entreprises vont devoir pénétrer de nouveaux marchés, ou carrément déménager leurs activités de fabrication à l’étranger. Les entreprises pourraient également assister à un recul des investissements transfrontaliers et de l’optimisme des entreprises à cause des tensions commerciales constantes entourant la renégociation de l’ALENA et les tarifs douaniers.
L’imposition en cours des tarifs douaniers suscite de l’incertitude, et comme nous le savons tous, l’incertitude nuit aux affaires. Les entreprises ne peuvent avoir une idée précise des coûts qu’elles devront assumer ou non à cause des tarifs douaniers, ce qui complique la planification. À mon avis, c’est une raison de plus de continuer à collaborer à la croissance du commerce entre nos trois pays si nous voulons rendre l’Amérique du Nord plus prospère et plus concurrentielle.
Nous avons vu des clients aux États-Unis et au Canada revoir leurs plans d’expansion internationale vu le climat commercial qui prévaut actuellement à l’échelle mondiale. Dans quelle mesure les entreprises canadiennes cherchent-elles des marchés en dehors des États-Unis pour assurer leur croissance? Et que diriez-vous aux entreprises américaines qui envisagent de prendre de l’expansion au Canada?
Notre histoire, notre situation géographique, nos chaînes d’approvisionnement économiques et nos relations font en sorte que les échanges commerciaux du Canada avec les États-Unis vont demeurer essentiels. Malgré tout, il est dans l’intérêt des entreprises canadiennes de diversifier leurs marchés d’exportation, de générer plus de richesse et de faire participer un plus grand nombre de Canadiens aux échanges commerciaux. Dans l’ensemble, le Canada est partie prenante de 14 accords de libre-échange en vigueur qui rejoignent 51 pays et 1,5 milliard de consommateurs à l’échelle mondiale, ce qui représente 62 % du PIB de la planète. Le Canada est le seul pays du G7 à avoir conclu des accords commerciaux avec les six autres pays membres.
À lui seul, l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne représente pour les investisseurs un accès additionnel à 500 millions de consommateurs et à un PIB de 17 billions de dollars. Les entreprises établies au Canada ont un accès privilégié à de nombreux marchés en Asie en raison de plusieurs accords de libre-échange, notamment le PTPGP [l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste]. C’est un aspect que les entreprises américaines doivent considérer comme une occasion au moment d’envisager une expansion au Canada.
Au Canada, les entreprises peuvent déjà s’attendre à un contexte commercial et politique stable, un régime fiscal avantageux et des coûts d’entreprise peu élevés, une main-d’œuvre très instruite et très qualifiée ainsi que de généreux incitatifs en R et D, et mieux encore, elles peuvent compter sur un accès privilégié aux marchés mondiaux.
Voilà qui en dit long sur l’ouverture du Canada. Pour les investisseurs, nous représentons une proposition de valeur unique qui nous avantage par rapport aux autres pays.
John Cruickshank est consul général du Canada à Chicago. À ce titre, M. Cruickshank détient les responsabilités pour l’Illinois, le Wisconsin, le Missouri, le nord-ouest de l’Indiana et la région métropolitaine de Kansas City. Avant sa nomination en 2017 au poste de consul général du Canada à Chicago, M. Cruickshank a mené une brillante carrière dans le milieu de la presse écrite et de la télévision, tant au Canada qu’aux États-Unis, notamment au Toronto Star, à CBC News, au Chicago Sun-Times et au Globe and Mail.
Laura Ullman
Directeur, services transfrontaliers
En octobre de l’an dernier, après plus d’une année de pourparlers, les États-Unis, le Mexique et le Canada ont convenu d’une entente de principe en vue de remplacer l’ALENA. L’Accord États-Unis–Mexique–Canada (appelé Accord Canada–États-Unis–Mexique [ACEUM] au Canada et T-MEC au Mexique) n’a rien d’une reformulation globale de l’ALENA, mais comporte des modifications majeures pour les constructeurs automobiles et les agriculteurs. Cet accord demeure valide pendant 16 ans et est assorti d’une réévaluation et d’une renégociation facultative tous les six ans (un résultat favorable porteur d’une certitude commerciale relativement à la clause crépusculaire de cinq ans discutée à l’origine).
L’accord doit être ratifié par les organes législatifs des trois pays, de sorte que l’incertitude plane sur les incidences de sa version finale.
Nous avons récemment rencontré John Cruickshank, consul général du Canada aux États-Unis à Chicago, afin de discuter des conséquences pratiques de l’accord et des effets auxquels les entreprises doivent s’attendre vu l’état de préparation actuel.
BMO : Quelles modifications ont été apportées pour rendre l’ALENA plus en phase avec la conduite des affaires au 21e siècle?
John Cruickshank : L’ACEUM comporte neuf nouveaux chapitres et couvre les défis commerciaux d’aujourd’hui auxquels le monde des affaires est confronté, notamment le commerce électronique sur lequel les entreprises comptent de plus en plus. L’accord a permis la modernisation complète d’un certain nombre de processus, qui ont une incidence importante sur les entreprises et leurs activités commerciales.
Par exemple, le chapitre sur les procédures portant sur le pays d’origine a été entièrement actualisé et dorénavant, la vérification et la certification de l’origine peuvent se faire par voie électronique et éliminent ainsi l’usage des formulaires papier. Des modifications de ce genre vont éventuellement contribuer à réduire les coûts et la durée du transport transfrontalier. De plus, le nouvel accord devrait accroître les perspectives des PME [petites et moyennes entreprises] appartenant à des groupes sous-représentés et favoriser un commerce plus inclusif. Le Canada en a fait l’une de ses plus importantes priorités. Celles-ci englobent les entreprises appartenant à des femmes, à des peuples autochtones, à des jeunes et à des minorités, de même que les entreprises en démarrage et les PME agricoles et rurales.
Vous avez mentionné le commerce électronique parmi les nouveaux chapitres contribuant à moderniser l’ALENA. Quelles sont les conséquences de l’ACEUM sur le commerce électronique?
L’économie numérique a complètement transformé la façon dont le commerce se déroule et les occasions de croissance économique se créent. Ce chapitre et l’accord dans son ensemble tiennent compte de cette nouvelle réalité. Il s’ensuit pour les entreprises un certain nombre de garanties qui étaient absentes de l’ALENA original.
Par exemple, l’accord prévoit un engagement à ne pas appliquer de droits aux produits transmis par voie électronique et des dispositions visant la protection des renseignements personnels – les entreprises n’auront pas l’obligation de fournir les codes sources exclusifs aux autorités gouvernementales et de recourir à des serveurs locaux pour le stockage des données.
Une autre actualisation qui favorisera le développement du commerce électronique, c’est l’augmentation du seuil de la valeur des expéditions de volumes minimaux, ce qui signifie que le Canada haussera la valeur minimale d’un chargement importé assujetti à la perception des droits de douane et aux documents douaniers. L’accès au commerce transfrontalier se verra ainsi facilité pour un plus grand nombre d’entreprises, principalement des PME et des entreprises qui vendent des produits en ligne.
Nous savons que nos clients adaptent leurs plans commerciaux et leurs stratégies d’affaires de façon à tenir compte autant que possible des changements à venir. Quelles sont les idées fausses les plus répandues qui entourent le nouvel accord?
Tout d’abord, il est important de se rappeler que le « nouvel ALENA » n’a pas encore été officiellement signé. L’accord doit à présent être ratifié par les gouvernements des trois pays. Tant que le nouvel accord ne sera pas mis en application, l’ALENA dans sa forme actuelle demeure en vigueur.
Une autre idée fausse laisse entendre que le nouvel accord commercial a réglé les questions en suspens touchant les tarifs prévus à l’article 232. Comme vous le savez, les États-Unis imposent depuis juin 2018, des tarifs douaniers de 25 % sur la plupart des importations de produits d’acier et de 10 % sur les importations de produits d’aluminium en provenance du Canada. Le gouvernement du Canada a riposté par des contre-mesures d’un montant égal, ainsi que l’ont fait les autres pays frappés par l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis, y compris le Mexique et l’Union européenne. Le nouvel accord ne règle rien de cela.
En réplique à ces tarifs douaniers, nous avons des clients qui cherchent à modifier les intrants de leur chaîne d’approvisionnement et à diversifier les pays d’origine si possible, et dans certains cas à obtenir du crédit afin d’alléger le fardeau financier. Selon vous, quelle incidence les tarifs douaniers auront-ils sur les entreprises et comment vont-elles faire pour les gérer?
Pour le moment, les entreprises subissent une perte de compétitivité à cause des tarifs douaniers et l’augmentation des coûts qui s’y rattachent. Nos produits nord-américains sont concurrentiels sur le marché mondial en raison de la nature intégrée de leur fabrication, de l’innovation et des moyens mis en œuvre pour garder des coûts peu élevés. L’imposition actuelle des tarifs douaniers nuit aux entreprises des deux côtés de la frontière et incite les acheteurs étrangers à se tourner vers des fournisseurs à meilleur prix. Une fois cette part de marché perdue, les produits fabriqués en Amérique du Nord pourraient ne pas pouvoir la récupérer, ce qui accroîtra d’autant plus le tort causé au Canada et aux États-Unis.
À l’heure actuelle, nos secteurs de l’acier et de l’aluminium sont fortement intégrés : le Canada achète beaucoup plus d’acier américain que tout autre pays au monde, ce qui représente 50 % des exportations des États-Unis. La valeur des deux tiers des exportations de produits d’aluminium des États-Unis est destinée au Canada ou au Mexique. Toutefois, pour garder des coûts peu élevés, les entreprises canadiennes et américaines devront aussi se trouver de nouveaux acheteurs et fournisseurs.
Des emplois ont déjà été supprimés, et plusieurs entreprises vont devoir pénétrer de nouveaux marchés, ou carrément déménager leurs activités de fabrication à l’étranger. Les entreprises pourraient également assister à un recul des investissements transfrontaliers et de l’optimisme des entreprises à cause des tensions commerciales constantes entourant la renégociation de l’ALENA et les tarifs douaniers.
L’imposition en cours des tarifs douaniers suscite de l’incertitude, et comme nous le savons tous, l’incertitude nuit aux affaires. Les entreprises ne peuvent avoir une idée précise des coûts qu’elles devront assumer ou non à cause des tarifs douaniers, ce qui complique la planification. À mon avis, c’est une raison de plus de continuer à collaborer à la croissance du commerce entre nos trois pays si nous voulons rendre l’Amérique du Nord plus prospère et plus concurrentielle.
Nous avons vu des clients aux États-Unis et au Canada revoir leurs plans d’expansion internationale vu le climat commercial qui prévaut actuellement à l’échelle mondiale. Dans quelle mesure les entreprises canadiennes cherchent-elles des marchés en dehors des États-Unis pour assurer leur croissance? Et que diriez-vous aux entreprises américaines qui envisagent de prendre de l’expansion au Canada?
Notre histoire, notre situation géographique, nos chaînes d’approvisionnement économiques et nos relations font en sorte que les échanges commerciaux du Canada avec les États-Unis vont demeurer essentiels. Malgré tout, il est dans l’intérêt des entreprises canadiennes de diversifier leurs marchés d’exportation, de générer plus de richesse et de faire participer un plus grand nombre de Canadiens aux échanges commerciaux. Dans l’ensemble, le Canada est partie prenante de 14 accords de libre-échange en vigueur qui rejoignent 51 pays et 1,5 milliard de consommateurs à l’échelle mondiale, ce qui représente 62 % du PIB de la planète. Le Canada est le seul pays du G7 à avoir conclu des accords commerciaux avec les six autres pays membres.
À lui seul, l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne représente pour les investisseurs un accès additionnel à 500 millions de consommateurs et à un PIB de 17 billions de dollars. Les entreprises établies au Canada ont un accès privilégié à de nombreux marchés en Asie en raison de plusieurs accords de libre-échange, notamment le PTPGP [l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste]. C’est un aspect que les entreprises américaines doivent considérer comme une occasion au moment d’envisager une expansion au Canada.
Au Canada, les entreprises peuvent déjà s’attendre à un contexte commercial et politique stable, un régime fiscal avantageux et des coûts d’entreprise peu élevés, une main-d’œuvre très instruite et très qualifiée ainsi que de généreux incitatifs en R et D, et mieux encore, elles peuvent compter sur un accès privilégié aux marchés mondiaux.
Voilà qui en dit long sur l’ouverture du Canada. Pour les investisseurs, nous représentons une proposition de valeur unique qui nous avantage par rapport aux autres pays.
John Cruickshank est consul général du Canada à Chicago. À ce titre, M. Cruickshank détient les responsabilités pour l’Illinois, le Wisconsin, le Missouri, le nord-ouest de l’Indiana et la région métropolitaine de Kansas City. Avant sa nomination en 2017 au poste de consul général du Canada à Chicago, M. Cruickshank a mené une brillante carrière dans le milieu de la presse écrite et de la télévision, tant au Canada qu’aux États-Unis, notamment au Toronto Star, à CBC News, au Chicago Sun-Times et au Globe and Mail.
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