Les changements radicaux causés par le variant Omicron et la pandémie – Mise à jour sur la situation sanitaire et la biopharmaceutique
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Omicron est le variant de la COVID-19 qui s’est le plus propagé et qui a entraîné la vague la plus dévastatrice au cours de la pandémie. Qui plus est, ce dernier variant de la COVID-19 pourrait aussi entraîner des changements radicaux dans le combat contre ce virus.
Selon les derniers chiffres, Omicron a eu l’effet d’un tsunami, plus que d’une vague. Aux États Unis, le nombre de cas moyen sur sept jours est d’environ 800 000; il y a actuellement 140 000 hospitalisations et 1 900 décès par jour liés à la COVID-19. Au Canada, le nombre de cas moyen sur sept jours oscille aux alentours de 30 000; il y a actuellement 9 000 hospitalisations et 120 décès par jour.
Selon le docteur John Whyte, médecin-chef du site de santé WebMD, qui s’est joint à un groupe d’experts pour discuter des répercussions du variant Omicron sur les économies et les systèmes de santé en Amérique du Nord, bien que les nombres de cas, d’hospitalisations et de décès aient atteint des sommets records depuis que le variant Omicron s’est répandu, les chiffres sont quand même encourageants.
« Le variant Omicron s’avère très contagieux, comme le démontrent les chiffres », affirme le docteur Whyte, en se référant à la montée en flèche du nombre de cas. « Le nombre de cas ne cesse d’augmenter, et il y a beaucoup trop de décès; en revanche, ces chiffres sont proportionnellement très inférieurs à ceux enregistrés au cours des dernières vagues, surtout par rapport au variant Delta », ajoute le docteur Whyte.
Barrière immunitaire
La vague actuelle est différente des précédentes, en ce qu’elle pourrait permettre de développer une barrière immunitaire grâce à la vaccination et au développement d’une immunité naturelle à la suite de l’infection. Selon le docteur Whyte, cette barrière immunitaire pourrait offrir une protection contre les futurs variants et réduire le risque de nouvelles mutations du virus.
Evan Seigerman, analyste du secteur biopharmaceutique à BMO Marchés des capitaux, a souligné que les vaccins Moderna et Pfizer offrent encore une excellente protection contre les formes graves de COVID-19, tout en réduisant les hospitalisations. Par contre, seulement 63 % de la population aux États Unis et 77 % de la population au Canada sont complètement vaccinés; il y a donc encore beaucoup à faire pour améliorer les taux de vaccination.
Cependant, l’on reconnaît de plus en plus qu’une stratégie fondée uniquement sur la vaccination ne suffira plus à l’avenir.
« À ce point-ci, nous devons reconnaître que le taux de vaccination n’augmentera plus autant que jusqu’à maintenant », affirme le docteur Whyte. « Plusieurs personnes ne changeront pas de point de vue au sujet de la vaccination, et l’effet incitatif de l’obligation vaccinale est en perte de vitesse. »
Atténuation de l’impact du virus et disponibilité du vaccin à l’échelle mondiale
Alors que dans la plupart des pays riches les taux de vaccination sont relativement élevés, M. Seigerman souligne qu’ils demeurent très bas dans les pays en voie de développement, soit inférieurs à 10 %, ce qui entraîne le risque de développement de nouveaux variants.
Il est donc très important de mettre en œuvre dans l’immédiat des stratégies de traitement et d’atténuation de l’impact de la COVID-19. Pour réduire la transmission, les masques N95 ou KN95 devraient être recommandés, plus de tests de dépistage devraient être effectués, ou encore, la ventilation devrait être améliorée. Bref, l’atténuation de l’impact du virus et la prévention sont essentielles, selon le docteur Whyte. Cela devrait aboutir à des discussions plus approfondies sur la gestion du risque dans les écoles et les lieux de travail, à mesure que le nombre de cas diminuera et que la COVID-19 deviendra endémique dans certaines régions des deux pays.
« Nous devons redoubler d’efforts et continuer de mettre en place nos stratégies d’atténuation de l’impact du virus, et mettre l’accent sur la thérapeutique », ajoute le docteur Whyte.
Doses de rappel et passage à la thérapeutique
M. Seigerman a indiqué que la thérapeutique – traitement précoce par des médicaments pour réduire les symptômes graves liés à la COVID-19 – jouera un rôle fondamental, alors que nous nous préparons à sortir de la pandémie. Il a fait référence aux traitements aux anticorps Regeneron et Lilly qui se sont avérés très efficaces contre le variant Delta, mais pas contre Omicron. Les nouveaux antiviraux oraux de Pfizer et de Merck sont efficaces contre tout variant; cependant, ils s’attaquent à une autre partie du virus, et non à la protéine Spike, laquelle est à la base des mutations du virus et du développement de nouveaux variants.
Le besoin de doses de rappel demeure incertain.
« Il est fondamental que nous abordions cette question. Le comité consultatif initialement mis sur pied par la FDA a déjà entamé les discussions sur les doses de rappel. Quel est leur but? Tentons-nous de prévenir l’infection asymptomatique? Tentons-nous d’éviter toute infection? Le variant Omicron est arrivé avant que nous ayons eu la chance d’aborder toutes ces questions », explique le docteur Whyte, ajoutant que la population se montre récalcitrante à continuer d’avoir des doses de rappel.
Cela étant dit, la vitesse à laquelle la thérapeutique et les vaccins ont été développés, et les incroyables avancées dans ces domaines ont été rendu possibles grâce au capital auquel ont eu accès les compagnies biopharmaceutiques.
« J’aimerais souligner le fait que c’est l’essor des technologies de l’ARNm et les capacités de développement des compagnies biopharmaceutiques qui ont véritablement sauvé le monde », poursuit M. Seigerman.
« Une compagnie comme Pfizer génère des flux de trésorerie importants », ajoute M. Seigerman. « Elle est maintenant en mesure d’investir dans ses champs d’activité autres que la COVID-19, ce qui est important pour l’ensemble du secteur biopharmaceutique, lequel ne se consacre pas seulement à la recherche et au développement sur la COVID-19, mais aussi sur l’oncologie, les maladies rares, ainsi de suite. »
Omicron est le variant de la COVID-19 qui s’est le plus propagé et qui a entraîné la vague la plus dévastatrice au cours de la pandémie. Qui plus est, ce dernier variant de la COVID-19 pourrait aussi entraîner des changements radicaux dans le combat contre ce virus.
Selon les derniers chiffres, Omicron a eu l’effet d’un tsunami, plus que d’une vague. Aux États Unis, le nombre de cas moyen sur sept jours est d’environ 800 000; il y a actuellement 140 000 hospitalisations et 1 900 décès par jour liés à la COVID-19. Au Canada, le nombre de cas moyen sur sept jours oscille aux alentours de 30 000; il y a actuellement 9 000 hospitalisations et 120 décès par jour.
Selon le docteur John Whyte, médecin-chef du site de santé WebMD, qui s’est joint à un groupe d’experts pour discuter des répercussions du variant Omicron sur les économies et les systèmes de santé en Amérique du Nord, bien que les nombres de cas, d’hospitalisations et de décès aient atteint des sommets records depuis que le variant Omicron s’est répandu, les chiffres sont quand même encourageants.
« Le variant Omicron s’avère très contagieux, comme le démontrent les chiffres », affirme le docteur Whyte, en se référant à la montée en flèche du nombre de cas. « Le nombre de cas ne cesse d’augmenter, et il y a beaucoup trop de décès; en revanche, ces chiffres sont proportionnellement très inférieurs à ceux enregistrés au cours des dernières vagues, surtout par rapport au variant Delta », ajoute le docteur Whyte.
Barrière immunitaire
La vague actuelle est différente des précédentes, en ce qu’elle pourrait permettre de développer une barrière immunitaire grâce à la vaccination et au développement d’une immunité naturelle à la suite de l’infection. Selon le docteur Whyte, cette barrière immunitaire pourrait offrir une protection contre les futurs variants et réduire le risque de nouvelles mutations du virus.
Evan Seigerman, analyste du secteur biopharmaceutique à BMO Marchés des capitaux, a souligné que les vaccins Moderna et Pfizer offrent encore une excellente protection contre les formes graves de COVID-19, tout en réduisant les hospitalisations. Par contre, seulement 63 % de la population aux États Unis et 77 % de la population au Canada sont complètement vaccinés; il y a donc encore beaucoup à faire pour améliorer les taux de vaccination.
Cependant, l’on reconnaît de plus en plus qu’une stratégie fondée uniquement sur la vaccination ne suffira plus à l’avenir.
« À ce point-ci, nous devons reconnaître que le taux de vaccination n’augmentera plus autant que jusqu’à maintenant », affirme le docteur Whyte. « Plusieurs personnes ne changeront pas de point de vue au sujet de la vaccination, et l’effet incitatif de l’obligation vaccinale est en perte de vitesse. »
Atténuation de l’impact du virus et disponibilité du vaccin à l’échelle mondiale
Alors que dans la plupart des pays riches les taux de vaccination sont relativement élevés, M. Seigerman souligne qu’ils demeurent très bas dans les pays en voie de développement, soit inférieurs à 10 %, ce qui entraîne le risque de développement de nouveaux variants.
Il est donc très important de mettre en œuvre dans l’immédiat des stratégies de traitement et d’atténuation de l’impact de la COVID-19. Pour réduire la transmission, les masques N95 ou KN95 devraient être recommandés, plus de tests de dépistage devraient être effectués, ou encore, la ventilation devrait être améliorée. Bref, l’atténuation de l’impact du virus et la prévention sont essentielles, selon le docteur Whyte. Cela devrait aboutir à des discussions plus approfondies sur la gestion du risque dans les écoles et les lieux de travail, à mesure que le nombre de cas diminuera et que la COVID-19 deviendra endémique dans certaines régions des deux pays.
« Nous devons redoubler d’efforts et continuer de mettre en place nos stratégies d’atténuation de l’impact du virus, et mettre l’accent sur la thérapeutique », ajoute le docteur Whyte.
Doses de rappel et passage à la thérapeutique
M. Seigerman a indiqué que la thérapeutique – traitement précoce par des médicaments pour réduire les symptômes graves liés à la COVID-19 – jouera un rôle fondamental, alors que nous nous préparons à sortir de la pandémie. Il a fait référence aux traitements aux anticorps Regeneron et Lilly qui se sont avérés très efficaces contre le variant Delta, mais pas contre Omicron. Les nouveaux antiviraux oraux de Pfizer et de Merck sont efficaces contre tout variant; cependant, ils s’attaquent à une autre partie du virus, et non à la protéine Spike, laquelle est à la base des mutations du virus et du développement de nouveaux variants.
Le besoin de doses de rappel demeure incertain.
« Il est fondamental que nous abordions cette question. Le comité consultatif initialement mis sur pied par la FDA a déjà entamé les discussions sur les doses de rappel. Quel est leur but? Tentons-nous de prévenir l’infection asymptomatique? Tentons-nous d’éviter toute infection? Le variant Omicron est arrivé avant que nous ayons eu la chance d’aborder toutes ces questions », explique le docteur Whyte, ajoutant que la population se montre récalcitrante à continuer d’avoir des doses de rappel.
Cela étant dit, la vitesse à laquelle la thérapeutique et les vaccins ont été développés, et les incroyables avancées dans ces domaines ont été rendu possibles grâce au capital auquel ont eu accès les compagnies biopharmaceutiques.
« J’aimerais souligner le fait que c’est l’essor des technologies de l’ARNm et les capacités de développement des compagnies biopharmaceutiques qui ont véritablement sauvé le monde », poursuit M. Seigerman.
« Une compagnie comme Pfizer génère des flux de trésorerie importants », ajoute M. Seigerman. « Elle est maintenant en mesure d’investir dans ses champs d’activité autres que la COVID-19, ce qui est important pour l’ensemble du secteur biopharmaceutique, lequel ne se consacre pas seulement à la recherche et au développement sur la COVID-19, mais aussi sur l’oncologie, les maladies rares, ainsi de suite. »
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